Vous rêvez de métamorphoser un coin de votre salon en jungle luxuriante ? Laissez-moi vous présenter l’une de mes toutes premières plantes d’intérieur : le pothos doré. Derrière ce petit nom se cache une liane généreuse – exubérante même ! – avec de jolies feuilles marbrées d’or. Le plus ? Elle est ultra-résistante, pardonne à peu près toutes les erreurs des jardiniers et pousse quasiment partout, du moment qu’il fait chaud. Cela vous intéresse ? Découvrons ensemble comment entretenir l’Epipremnum aureum en intérieur.
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ToggleGuide express : points essentiels pour jardiniers pressés
Parce que nous n’avons pas toujours le temps de lire un article dans le détail, ou bien que nous cherchons juste une information précise, voici un récapitulatif pour entretenir l’Epipremnum aureum en intérieur. Pour tous les détails et des conseils supplémentaires, n’hésitez pas à poursuivre votre lecture.
Nom scientifique | Epipremnum aureum |
Nom commun français | Pothos doré, lierre du diable |
Famille | Aracées(Araceae) |
Origines | Îles Salomon et Moorea (Océanie) |
Dimensions | Liane mesurant autour de 2 m de long en intérieur |
Exposition | Lumineuse, mais tolère des expositions ombragées |
Températures | 18-25 °C (min : 14-16 °C) |
Arrosage | Régulier : laissez sécher le sol sur les premiers centimètres entre deux arrosages. Toujours arroser avec de l'eau à température ambiante. |
Humidité ambiante | Très tolérante, 50 % lui suffisent |
Substrat | Sans besoin particulier, du moment qu’il est assez drainant. Un mélange terreau/perlite ou un mélange pour aracées convient. |
Engrais | Pendant la période de croissance |
Toxicité | Oui |
Multiplication | Bouturage, marcottage |
L’Epipremnum aureum : une liane généreuse et résistante
Quel est le vrai nom du pothos doré ?
Epipremnum aureum, Scindapsus aureus ou Pothos aureus ? Nous croisons régulièrement ces trois noms scientifiques pour parler du pothos doré. Au point de ne plus savoir lequel est le vrai.
Pour la petite histoire, le pothos doré est identifié et ramené en Europe pour la première fois à la fin du XVIIIe siècle, sous le nom de Pothos aureus (dont pothos doré est la traduction littérale). Mais les botanistes ont la petite manie de reclasser et renommer les plantes, encore et encore, à mesure de leurs découvertes et des avancées scientifiques.
Ainsi, le pothos doré est devenu Scindapsus aureus au début du XXe siècle avant de prendre le nom d’Epipremnum aureum en 1964. C’est ce dernier qui fait foi aujourd’hui. Mais il n’est pas rare de voir de mauvaises étiquettes. D’autant plus que “pothos” est devenu un nom commun et commercial qui englobe à la fois les Epipremnum et les Scindapsus. De quoi en perdre son latin !
Des origines océaniennes
Le pothos doré appartient à la famille des Aracées, comme le Philodendron ou le Monstera. Originaire des îles Salomon et Moorea, en Océanie, c’est une liane résistante qui s’adapte à de nombreux milieux. Ainsi, nous la retrouvons aujourd’hui en Australie, en Asie du sud-est et en Amérique tropicale, où elle devient une menace pour les écosystèmes locaux. Oui, le pothos est une plante invasive dans certains milieux ! Facile de comprendre pourquoi les anglais l’appellent ‘Devil’s Ivy’, le lierre du diable, tant elle est difficile à tuer.
Dans ces forêts tropicales, l’Epipremnum aureum rampe sur le sol jusqu’à trouver un support sur lequel grimper. Le tronc des arbres bien sûr, où il part à la conquête de la canopée, à la recherche de la lumière. Mais les rochers et les murs lui conviennent tout aussi bien. Dans les pays tropicaux, il n’est pas rare de le voir recouvrir les façades, comme la vigne vierge et la glycine chez nous.
Une liane généreuse
L’Epipremnum aureum est souvent vendue en jardinerie dans des suspensions, d’où elle retombe en cascade. En réalité, elle aime grimper et tout support lui convient, tant que l’humidité ambiante est suffisante pour ses racines aériennes qui lui servent d’accroche.
C’est une liane gigantesque qui peut atteindre jusqu’à 10 m de long dans son milieu naturel. En intérieur en revanche, elle dépasse rarement les 2 m. Mais peut-être est-ce parce que nous la taillons régulièrement pour ne pas nous laisser envahir ?
Sur ses longues tiges vertes poussent, une par une, des feuilles cordiformes, c’est-à-dire en forme de cœur. Épaisses et légèrement cireuses, elles sont d’un vert sombre marbré d’or. Elles peuvent aisément faire la taille de notre main, voire atteindre les 20-30 cm de long dans de bonnes conditions.
Et pourtant, saviez-vous que ces feuilles en cœur ne sont qu’une forme juvénile ? Lorsque le pothos doré a l’opportunité de grimper sur un support, sa tige s’épaissit et ses feuilles deviennent plus imposantes, puis se transforment. Matures, les feuilles de l’Epipremnum aureum se découpent sur les bords, un peu comme celles d’un Monstera deliciosa, mais sans les fenestrations (les trous au milieu de la feuille). Elles sont aussi beaucoup plus grandes, jusqu’à 90 cm de long !
Petite feuille juvénile d’un Epipremnum aureum entretenu comme une plante retombante
Feuille juvénile d’un Epipremnum aureum poussant sur un tuteur
Feuillage mature d’un Epipremnum aureum (photo par Fay Celestial)
Une floraison discrète
La floraison de l’Epipremnum aureum en intérieur est plutôt rare. Je cultive des pothos, et notamment le pothos doré, depuis plus de 10 ans dans ma jungle, mais je n’ai jamais eu la chance de le voir fleurir. Ou peut-être que ne l’ai-je pas vu ? Car elle est plutôt discrète. Il s’agit d’une petite spathe blanc-vert, semblable aux fleurs des Anthurium ou des Spathiphyllum. Nous retrouvons cette fleur caractéristique chez presque toutes les Aracées.
Des variétés à collectionner
Bien que la forme botanique de l’Epipremnum aureum soit déjà exceptionnelle, les horticulteurs ont créé plusieurs variétés aux feuilles tous plus impressionnants les uns que les autres. Ils sont généralement un peu plus fragiles que le pothos doré, et leurs besoins peuvent être différents. Cela permet d’en avoir pour tous les goûts, ou de nous créer une petite collection de jolis feuillages colorés.
Epipremnum aureum ‘Happy Leaf’
Epipremnum aureum ‘Global Green’
Epipremnum aureum ‘Manjula’
Où installer notre Epipremnum aureum en intérieur ?
Partout, ou presque ! Le pothos doré est vraiment capable de s’adapter à de nombreuses situations et peut tolérer des situations délicates, où d’autres plantes d’intérieur ne survivraient pas. Voyons un peu ses préférences avant de voir comment entretenir l’Epipremnum aureum.
Une exposition lumineuse à ombragée
Comme toute plante de sous-bois tropicale, l’Epipremunum aureum apprécie une exposition lumineuse, en évitant le soleil direct aux heures les plus chaudes de la journée en été. Il se plait donc à merveille à proximité de fenêtres orientées vers l’est ou l’ouest, ou en léger recul d’une fenêtre face au sud.
Mais le pothos doré supporte aussi des expositions moins lumineuses. Ce n’est pas pour rien que nous la retrouvons régulièrement dans les bureaux et les salles d’attente. Il paraît même qu’elle peut se contenter de la lumière d’un néon dans une pièce aveugle. Je n’ai jamais tenté l’expérience, mais celui de mon banquier a l’air de survivre dans ces conditions. Bon, je vous le déconseille tout de même sur du long terme.
Ceci dit, il est possible d’installer notre Epipremnum aureum autour de fenêtres orientées vers le nord, dans des pièces ombragées ou même un peu loin des fenêtres plus lumineuses. Par contre, sa croissance sera plus lente, avec des feuilles plus petites qui auront peu ou pas de marbrures jaunes.
Installé dans un coin sombre, mon premier pothos doré fait généralement des feuilles intégralement vertes.
En revanche, sa bouture, qui bénéficie de plus de lumière, a retrouvé ses marbrures dorées.
Des températures chaudes
Ah, il fallait bien un point faible à l’Epipremnum aureum ! C’est la température : le pothos doré est frileux. Avec lui, il vaut mieux éviter les températures inférieures à 16 °C si nous ne voulons pas qu’il perde ses feuilles, voire qu’il meurt.
Non, le pothos doré apprécie plutôt des températures stables, entre 18 et 25 °C. Nos intérieurs sont donc idéaux sur ce point-là. Il supporte aussi relativement bien les canicules.
En été, nous pouvons le sortir sur le balcon ou au jardin. Installons-le alors à l’ombre d’un arbre ou d’une terrasse pour le protéger des rayons de soleil les plus agressifs. Attention à garder un œil sur le thermomètre en fin de saison pour le rentrer avant qu’il ne fasse trop froid pour lui.
Un peu d’humidité ambiante
Voilà une plante de sous-bois peu regardante sur l’humidité ambiante. Le pothos doré peut tout à fait se contenter de l’atmosphère de nos appartements. Nul besoin de sortir un humidificateur pour entretenir notre Epipremnum aureum.
Cependant, une atmosphère légèrement humide (60 à 70 %) facilite le développement de ses racines aériennes et donc sa capacité à grimper le long d’un support.
Attention, plante toxique
Comme toutes les Aracées, l’Epipremnum aureum est toxique à la fois pour les humains et les animaux de compagnie. Il vaut mieux donc les installer hors d’atteinte des petites créatures curieuses à deux ou quatre pattes, qui peuplent nos intérieurs.
Le port des gants lors des manipulations n’est pas obligatoire, mais attention à bien nous laver les mains par la suite.
Installons notre Epipremnum aureum dans notre intérieur
Plante retombante...
L’Epipremnum aureum est souvent vendu comme une plante retombante, dans un pot ou un panier à suspendre. C’est le cas des miens que j’ai installés en hauteur et qui cascadent joyeusement jusqu’au sol. Au point que je me prends parfois les pieds dedans… Puisque je n’aime pas vraiment couper mes plantes, j’ai donc décidé de guider les tiges, à mesure de leur croissance, le long des montants et des tablettes de la bibliothèque. Et j’adore le résultat ! Même si je dois parfois décoller les racines aériennes coincées entre deux livres.
Bibliothèque végétale : ce qui était au départ un système pour mettre mes plantes hors d’atteinte du chat est devenu ma manière préférée d’arranger mes pothos.
... ou plante grimplante
Mais le pothos doré est une plante grimpante. Son comportement naturel est de s’accrocher à un support et de l’escalader. Tout lui plait : un tuteur classique en coco, en mousse, un bâton, un morceau de liège, une échelle… Tout est possible, même les murs ! Ses racines s’accrochent en remplissant les micro-aspérités de la surface. Il n’y a donc pas de dommage structurel pour le mur (contrairement aux racines du lierre par exemple). En revanche, la peinture sera abimée le jour où il faudra décoller les racines.
Rideaux, cascades, mur végétal, guirlandes… l’Epipremnum aureum est prêt à relever tous nos défis décoration. Et pour les jardiniers qui préfèrent les petites plantes touffues, vous avez de la chance. Le pothos doré supporte bien la taille. Et il se bouture très facilement. Rendez-vous au paragraphe sur la multiplication pour savoir que faire des tiges de pothos taillées.
Entretenir l’Epipremnum aureum en intérieur
Arrosage
Le pothos doré apprécie un arrosage régulier. Cependant, il craint les sols gorgés d’eau, qui font pourrir ses racines. Pour savoir quand l’arroser, commençons par tâter du bout des doigts les premiers centimètres du sol. Lorsqu’il est sec sur la profondeur de la première phalange environ, il est temps d’intervenir. Dans le cas de petits pots, il vaut mieux arroser plus tôt, lorsque le sol est sec en surface. Les petits contenants limitent les réserves d’eau dans le sol pour nos plantes.
Jamais d’eau froide
Toujours un frileux, notre pothos doré ! Il n’est pas difficile sur la qualité de l’eau. Mais, choisissons une eau à température ambiante, soit en prenant de l’eau tiède au robinet (autour de 20°C), soit en laissant notre arrosoir plein poser quelques heures dans la même pièce. Un arrosage à l’eau froide ne lui sera pas fatal (contrairement au poinsettia), mais il peut créer un choc thermique. Cela produit des taches brunes sur les feuilles.
L’arrosage se fait sur l’ensemble de la surface du pot, jusqu’à ce que l’eau s’évacue par le trou de drainage. Nous viderons la coupelle dans le quart d’heure qui suit l’arrosage.
Bavard en cas d’oubli
L’Epipremnum aureum supporte les oublis d’arrosage et s’en remet facilement, ce qui fait de lui un parfait compagnon pour apprendre à s’occuper de plantes d’intérieur. Lorsque nous tardons un peu à l’arroser, ses feuilles vont d’abord prendre un air un peu pendant avant de s’enrouler sur elles-mêmes. C’est très facile à identifier.
Quand cela arrive, il suffit de l’arroser généreusement, avec les mêmes consignes que précédemment. En quelques heures, une nuit tout au plus, notre Epipremnum aureum sera redevenu lui-même. Ceci dit, mieux vaut éviter que cela arrive trop souvent. En cas de soif intense, nos plantes puisent dans leurs réserves. Un pothos qui a soif trop fréquemment se dégarnit à la base (bien que ça puisse également être un signe de vieillesse).
Ces oublis d’arrosage peuvent être assez courants lorsque nous installons nos pothos en hauteur. L’air y est plus chaud et sec, notamment en hiver. Nos plantes ont alors besoin d’un arrosage un peu plus fréquent que d’autres disposées dans la même pièce. Gardons donc un œil plus assidu sur nos pothos suspendus
Rempotage
Fréquence de rempotage
En voilà un qui n’aime pas particulièrement que nous embêtions ses racines. L’Epipremnum aureum supporte très bien rester dans le même pot pendant des années. Je dirai même plus, il préfère rester plusieurs années dans le même pot. Ma plante mère, par exemple, n’a pas été rempotée depuis plus de cinq ans et se porte à merveille. Pratique si vous n’avez pas beaucoup de temps à lui consacrer.
Le rempotage est à envisager lorsqu’il y a plus de racines que de terre dans notre pot. Cela est facile à repérer : les racines débordent du pot, surtout au niveau du trop de drainage, et nous devons arroser plus souvent qu’en temps normal. Dans ce cas, nous rempoterons notre pothos doré de préférence pendant sa période de croissance (printemps ou été), en évitant autant que possible d’abîmer ou d’embêter ses racines.
Si notre plante est bien installée et ne déborde pas de son pot, nous opterons plutôt pour un surfaçage au printemps. Il s’agit simplement de retirer les premiers centimètres du sol, en faisant attention à ne pas blesser les racines, et à les remplacer avec un mélange de terreau frais.
Quel substrat pour l’Epipremnum aureum ?
S’il n’aime pas être dérangé, le pothos doré est en revanche très tolérant sur son sol. Il n’a qu’une seule condition : un drainage suffisant pour éviter toute stagnation d’eau autour de ses racines. Plusieurs possibilités sont possibles, à choisir selon vos préférences :
- pratique et rapide : un mélange de terreau pour plantes vertes de qualité, facile à trouver dans notre jardinerie préférée (90%) et de perlite (10%) pour améliorer un peu le drainage. J’aime y ajouter 5 % de compost, pour enrichir un peu plus le terreau ;
- sur-mesure : un mélange pour Aracées, à trouver dans les boutiques spécialisées ou à faire nous-même. À noter que ces mélanges sont plus drainants que le terreau et qu’il faudra donc arroser plus souvent.
Choix du contenant
Nous sommes totalement libres de choisir le pot qui nous plait, puisqu’il se plaît à peu près partout. Seule la présence d’un ou plusieurs trous de drainage au fond du pot est indispensable.
J’ai une préférence pour les pots en terre cuite, car ils permettent un séchage plus rapide du sol et limite donc les risques de saturation en eau. Ceci dit, j’ai aussi des pothos dorés dans des suspensions ou des jardinières en plastique, et ils s’en accommodent très bien.
Engrais
Ce n’est pas une plante particulièrement gourmande. Elle peut très bien se passer d’engrais (vraiment tolérante cette plante, n’est-ce pas ?). Mais comme notre pothos doré reste dans son pot pendant de longues années, sans rempotage régulier, il finit tout de même par épuiser les réserves de son sol. Un apport d’engrais durant la période de croissance lui permettra de compenser ce déficit et d’assurer la pousse de grandes feuilles colorées (si les conditions de culture le permettent).
Maladies et ravageurs
Le pothos doré n’est pas sensible aux maladies, ni même aux ravageurs. Nous pouvons retrouver quelques cochenilles cotonneuses aux creux des feuilles ou quelques thrips, mais il faudrait une attaque longue et importante pour faire de réels dégâts.
Gardons un œil sur lui, au cas où, et prenons l’habitude de le nettoyer régulièrement. Mais pas de panique en cas d’attaque.
Multiplication
Bouturage
C’est la méthode la plus simple et rapide pour multiplier le pothos doré. Et sa facilité de reprise en fait la plante idéale pour apprendre le bouturage.
Le bouturage du pothos doré est rapide. Il fonctionne dans différents substrats comme l’eau, la sphaigne, la perlite pure, la permiculite, le terreau, la fibre de coco… À chacun d’expérimenter pour trouver son substrat préféré. J’ai tendance à le faire en eau simplement parce que j’aime regarder les racines pousser. C’est magique !
Tutoriels :
Marcottage
La méthode du marcottage fonctionne aussi très bien pour l’Epipremnum aureum. Pour le marcottage terrestre, il suffit de plaquer sur le sol un morceau de tige toujours rattaché à la plante mère. Elle prendra naturellement racines.
Le marcottage aérien est un peu plus délicat à mettre en place. Il s’agit d’entourer un ou deux nœuds d’une tige en place avec un mélange de substrat. Pour le faire tenir en place, il faut entourer le tout de manière hermétique, un peu comme une papillote. Vous pouvez tenter l’expérience, mais le bouturage sera plus simple et tout aussi rapide.
Questions courantes sur l'entretien de l’Epipremnum aureum (FAQ)
Pourquoi mon pothos doré fait-il des feuilles jaunes ?
Il y a plusieurs raisons pour la présence de feuilles jaunes sur un Epipremnum aureum. La première est l’âge, tout simplement. Les feuilles ne sont pas éternelles, et la présence d’une feuille jaune de temps en temps est tout à fait normale.
Si les feuilles jaunes sont plus nombreuses, cela peut être une conséquence d’une erreur d’arrosage. Est-ce que ses feuilles sont, ou ont récemment été, enroulées sur elles-mêmes, il s’agit d’un manque d’arrosage. Elles ne sont pas enroulées ? C’est peut-être un signe d’arrosages trop fréquents. Testez le sol et s’il est trempé, n’hésitez pas à le laisser sécher jusqu’à la moitié de la motte avant de reprendre les arrosages.
Dans tous les cas, supprimez les feuilles jaunes, elles ne reprendront jamais leur couleur verte.
Pourquoi les feuilles de mon pothos doré ont des taches brunes ?
Il y a plusieurs possibilités pour l’apparition de taches brunes sur les feuilles d’un pothos doré. Cela peut être simplement la cicatrice d’un coup, une feuille pliée ou un coup de croc de chat joueur. Cela peut être aussi un signe de la présence d’un insecte piqueur et suceur de sève, comme le thrips. Observez votre pothos en profondeur, et traitez si nécessaire.
Plus rarement, cela peut faire suite à un choc thermique au niveau des racines, après un arrosage avec une eau trop froide. Veillez à toujours arroser votre Epipremnum aureum (et plus généralement toutes vos plantes d’intérieur) avec une eau à température ambiante.
À l’aide ! Les feuilles de mon Epipremnum aureum s'enroulent !
Pas de panique, votre pothos doré vous indique tout simplement qu’il a soif. Très soif. Arrosez-le généreusement avec de l’eau à température ambiante et veillez bien à vider sa soucoupe dans le quart d’heure qui suit.
Mon pothos doré est tout dégarni, que faire ?
Les feuilles situées à la base des tiges sont les plus anciennes et donc les premières à tomber. Cela peut être le fruit de l’âge ou les conséquences d’erreurs d’arrosage. Il arrive que l’Epipremnum aureum refasse de lui-même de nouvelles tiges au niveau des nœuds sans feuille, mais cela prend du temps et n’est pas garanti.
Une bonne manière de remplumer la base de votre pothos est de repiquer des boutures directement au pied de la plante mère. Votre plante deviendra plus luxuriante et fournie en quelques mois à peine.
Puis-je installer mon Epipremnum aureum dehors ?
Oui, mais uniquement si les températures restent supérieures à 16°C. Dans ce cas, installez-le à l’ombre d’un arbre ou d’une ombrière pour éviter qu’il ne brûle sous le soleil du milieu de journée.
Les feuilles de mon pothos doré sont toutes vertes, que se passe-t-il ?
Si elles n’ont pas leurs marques dorées, c’est généralement que votre plante n’est pas assez exposée à la lumière. Cela ne l’empêche pas de pousser. Mais si vous voulez profiter pleinement de son feuillage coloré, rapprochez-le d’une source de lumière. Les prochaines feuilles devraient retrouver leurs motifs.
Attention cependant à ne pas l’installer directement derrière une baie vitrée exposée plein sud en été. La vitre peut générer un effet de loupe et entraîner des brulures sur les feuilles.
À quelle fréquence dois-je tailler mon pothos doré ?
La taille n’est absolument pas obligatoire pour l’entretien du pothos doré. Vous pouvez le laisser grandir autant que vous le souhaitez. Cependant, si pour une raison ou une autre, vous souhaitez le couper, il n’y a aucune fréquence recommandée. Cela dépend simplement de vos envies.
Prêt à adopter un Epipremnum aureum pour votre jardin d’intérieur ?
Le pothos doré est une plante d’intérieur que je recommande souvent, aux débutants comme aux jardiniers amateurs. Elle se contente de peu tout en restant généreuse et en tolérant les erreurs. Entretenir l’Epipremnum aureum en intérieur est assez simple en réalité :
- de la lumière indirecte, voire tamisée ;
- un arrosage quand les premiers centimètres du sol sont secs ;
- de la chaleur toute l’année (au moins 16°c).
C’est une plante très courante dans les jardineries. Mais elle est tellement simple à bouturer : si vous connaissez quelqu’un qui en a un, n’hésitez pas à lui demander quelques tiges pour créer votre propre plante. Vous ferez ensuite des boutures à votre tour, à offrir autour de vous. Un cadeau original qui durera des années.
Vous avez un pothos doré dans votre jungle ? Partagez vos expériences ou vos questions dans les commentaires. Et si vous souhaitez une plante résistante, mais que l’Epipremnum aureum ne vous a pas séduit, voici une petite sélection de plantes résistantes qui pourrait vous inspirer.
Bon jardinage et profitez de vos plantes.